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Un début de troisième roman difficile…

Un début de troisième roman difficile…

Alors que mon deuxième livre sort le 5 juin sur Amazon, j’ai déjà commencé à écrire mon troisième roman.

Cette fois-ci, mon histoire se déroule à Saint-Quay-Portrieux, ville chère à mes yeux, j’y passe tous mes étés, j’y ai rencontré mon âme sœur à 11 ans et tout un tas de souvenirs qui sont mon jardin secret…

Oui, mais, parce qu’il y a un, mais ! Je commence par ouvrir mon petit cahier, j’ébauche mes personnages sur les pages blanches qui se remplissent à une vitesse vertigineuse. Je synthétise mon histoire et les chapitres qui vont se dérouler au fil de mon récit et je commence à écrire, bien sûr, je ne fais pas tout ça dans la même journée…

Et c’est parti ! Premier chapitre, deuxième chapitre, je m’interroge, quelque chose m’agace. Je sais ce qui me chagrine, j’ai mis le doigt dessus, mais il faut que je saute le pas et j’ai du mal, c’est tellement facile de se cacher derrière les mots… Du coup, je le laisse de côté et je me concentre sur mon futur déménagement, sauf que, tous les soirs, au moment de sombrer dans les bras de Morphée, cette petite contrariété vient s’inviter alors que je ne pense qu’à dormir.

Allez, je vous explique ce qui me chatouille : j’ai écrit mes deux premiers romans de façon narratif, c’est souple, vous décrivez la vie de quelqu’un comme si vous regardiez un film. Pour moi, c’est un style d’écriture très facile, où je suis dans ma zone de confort. Vous exprimez les sentiments que vous pensez que vos personnages ressentent, vous imaginez ce qu’ils vont se dire, c’est vraiment easy. Depuis plusieurs mois, j’ai envie de m’essayer au « Je », mais je n’ose pas me lancer, j’ai peur de ne pas y arriver. Pourtant, je sens que mon histoire sonnerait beaucoup mieux dans ce style de narration.

Trois bonnes semaines s’écoulent, je ronge mon frein, j’ai bien avancé dans mes cartons et j’ose ouvrir à nouveau mon fichier, je confirme que je suis vraiment mécontente du résultat. J’en parle avec ma fille et lui explique les deux soucis qui me turlupinent : à savoir ma narration et mon personnage masculin, à qui je souhaiterai donner plus de consistance afin qu’il ait une place à part entière dans mon roman. Elle me propose de lui soumettre mes deux tentatives pour qu’elle puisse juger sur pièce. Je fonce sur mon pc, je réécris le début de mon histoire et peaufine mon héros masculin, j’imprime les deux versions et lui rends ma copie.

Et là, PAF ! C’est sans appel, j’avais raison, il y a bien quelque chose qui n’allait pas. À la lecture de cette deuxième version, ma fille me confirme qu’effectivement l’histoire prend tout son sens narré à la première personne, à savoir « Je ». J’avoue que c’est encore compliqué pour moi, d’écrire de cette manière, je ne suis pas totalement à l’aise, mais je m’accroche. Plus j’écris, plus je trouve que mes personnages prennent du corps et de la profondeur avec cette narration. Je me rends compte que cela est plus facile de leur faire exprimer leurs sentiments, leurs questionnements. Donc pour l’instant, je suis plutôt satisfaite même si je n’avance pas aussi vite que je le souhaite, j’ai beaucoup de recherches que j’effectue au fur et à mesure, d’où ma lenteur.

Et vous, quelle forme de narration aimez-vous ?

 

Auteur :

Venez découvrir mes romans et mes lectures.

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