Le Montespan de Jean Teulé, aux Éditions Julliard
Quatrième de couverture :
Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan… Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu’il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l’homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d’assassinat, il poursuivit de sa haine l’homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme…
Mon opinion :
Je ne comprends pas pourquoi j’ai mis aussi longtemps avant de me décider à le lire. Cela fait 2 ans qu’il était dans ma PAL et je n’arrivais pas à m’y résoudre. Comme j’ai eu tort, si j’avais su plus tôt, il est drôle et caustique dès le début. Des expressions à se tordre de rire, une histoire d’amour sincère à une époque où il n’est pas concevable d’aimer sa femme. Celle de Louis-Henri Pardaillan envers son épouse Athénaïs de Montespan, la favorite de Louis XIV. Des personnages touchants, tout en rondeur, avec des caractères détonants à l’humour cocasse. Beaucoup d’allusion à la sexualité de l’époque, mais c’est plutôt comique.
Savez-vous comment l’on annonçait à son époux que l’on était indisposé => Le cardinal loge à la motte ! J’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de ce livre.
Citation :
– p20. Ils se sont bien trouvés aussi, les deux qui se marient huit jours seulement après s’être rencontrés.
– p 129. Donne-moi la syphilis, la vérole, j’irai ensuite violer ma femme pour qu’elle gâte le roi à son tour.
– p195. Ça fait quand même chier de devoir tout payer avec des pièces à l’effigie de la tête de l’amant de sa femme ! Surtout qu’il est moche, ce nain sale. Mais qu’est-ce qu’elle lui trouve ?
– p297. Je ne réclame que la gloire de l’avoir aimée…