La pâtissière de Long Island de Sylvia Lott aux Éditions J’ai Lu.
Quatrième de couverture :
Au début des années 1930, la jeune Marie est forcée de quitter le foyer familial : son père, catholique, s’oppose à sa relation avec l’instituteur protestant du village et l’envoie rejoindre ses deux frères installés à New York. Après un temps d’adaptation difficile dans un monde bien loin de sa Frise natale, elle entreprend de conquérir la ville et ses élites culturelles grâce à une recette de cheesecake qu’elle adapte avec les ingrédients locaux. Soixante-dix plus tard, Rona, sa petite-nièce qui vit en Allemagne est en pleine crise professionnelle et personnelle lorsqu’elle rend visite à Marie. Celle-ci lui raconte l’histoire de sa vie et lui confie avant son retour la recette du fameux cheesecake lui offrant ainsi la possibilité d’un nouveau départ.
Mon opinion :
Un livre facile à lire, on entre tout de suite dans l’histoire. Pour moi, trop de détail concernant les paysages, cela donne un côté redondant à la lecture. Beaucoup de personnages, au début, un peu dur à identifier, on s’y perd, mais très vite seuls les principaux restent. Le roman à la même construction qu’« Un goût de cannelle et d’espoir ». On plonge dans la vie de Marie (ma préférée) et celle de Rona, sa petite nièce. Les tribulations de la famille sont intéressantes. J’ai beaucoup apprécié la conclusion heureuse de l’histoire de Marie et Rona. Je suis juste resté sur ma faim concernant les personnages annexes, j’aurais aimé savoir ce qu’ils étaient devenus.
Citations :
P288 : Où va-t-on se terrer quand, d’un coup, tout va de travers dans sa vie ?
Exactement. Je voulais juste rentrer à la maison. Vraiment à la maison. Là où j’avais passé mes heureuses journées d’enfance, où je m’étais sentie en sécurité.
P308 : Tu rayonnes comme quelqu’un qui aurait reçu un cadeau inattendu.
P473 : Tu peux manger autant de cheesecakes que tu le souhaites—uniquement du cheesecake. Mais avant, tu dois aller au fond de toi-même et te demander si tu as vraiment de l’appétit pour ça.