Bien choisir la personne qui va vous aider dans votre correction…Suite…
Voici la suite de l’histoire, ma correctrice est malencontreusement tombée sur la première partie de cet article. Catastrophe pour moi, je n’avais pas l’intention qu’elle le découvre de cette manière peu délicate. J’avoue, cela m’a empêché de dormir, car mon but n’était pas de la blesser.
Le lendemain, je l’appelle, je m’excuse, vraiment navré. Je lui explique que je comptais bien la mettre au courant de mon ressenti, mais seulement à la fin de notre collaboration. Si, je ne n’ai pas arrêté avant, c’est que j’avais pris un engagement avec elle, et je suis quelqu’un qui tient ses engagements.
J’ai aussi eu le temps de faire le point sur ce que j’attendais de ma correctrice, mais comment pouvait-elle le savoir puisque je n’ai rien osé lui dire ? Et, oui, par méconnaissance du métier de correcteur, je me suis arrêté à ce qu’elle me proposait et je n’ai pas abordé ce que, moi, j’attendais d’elle.
Voilà ce que j’attendais, plus d’échange verbal, j’ai besoin de parler pour bien comprendre les choses. Étant donné que c’était la deuxième fois que je travaillais avec elle, j’espérais un feeling, qu’elle ait l’intuition des sentiments et des idées que je voulais véhiculer. Avoir peut-être aussi ses impressions sur sa lecture.
Ce que je n’ai pas compris, c’est qu’elle est là pour faire la correction, elle n’est pas conseiller-agent littéraire. 85 % de ses corrections étaient plus que justifiés.
J’ai le sentiment d’un rendez-vous manqué et je n’aime pas ça.
Très gentiment, elle a terminé sa correction et m’a proposé une relecture afin de voir les changements que j’avais faits et ceux que j’avais refusés. Et je la remercie énormément pour cela, ça démontre son professionnalisme.
Conclusion, c’est votre manuscrit donc expliquer bien dès le départ à la personne qui va vous accompagner, ce que vous attendez, la communication est essentielle, mon exemple en est l’illustration parfaite.