J’ai toujours cette musique dans la tête d’Agnès Martin-Lugand aux Éditions Michel Lafon/Pocket
Synopsis :
Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.
Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?
Mon opinion :
Une fois de plus, Agnès Martin-Lugand ne déroge pas à la règle et ses livres sont une valeur sure quant à passer un agréable moment de lecture. Dès le prologue, l’auteur vous laisse avec un arrière-gout d’inquiétude, de malaise, l’intrigue va monter crescendo, à la limite parfois du thriller psychologique. J’ai adoré le couple Véra et Yanis, elle est belle, épanouie, aimante et croit au pouvoir de l’amour. Lui, est follement amoureux de sa femme et de sa famille, il manque cruellement de confiance en lui et veut tellement plus pour sa famille qu’il se rabaisse à chaque occasion. Les enfants et leur finesse de perception sont un plus dans cette histoire que j’ai dévoré. Les personnages annexes sont bien cernés, même si l’on a du mal au départ à comprendre le comportement de Luc et de Charlotte. Tristan ce bon samaritain, est la providence de ce petit couple. Que cache-t-il ? Où est son intérêt ?
Je ne peux que vous le recommander, j’ai eu tout ce que j’aime, une belle intrigue, de l’émotion, de l’amour, et un magnifique happy end.
Citation :
P 365 : Si me sacrifier me permet de le sauver, de faire qu’il existe encore d’une façon ou d’une autres, je le ferai. Mais tu n’auras jamais sa vie. Parce que je ne serai plus jamais heureuse, les enfants non plus. Yanis est notre souffle, notre énergie, notre lumière, toi, tu seras notre enfer, nos ténèbres.